dimanche 25 mars 2007

Galerie de portraits de candidats de gauche

Ça y est ! Ils sont venus, ils sont tous là. Non, à priori, elle ne va pas mourir, la mama. On n’est pas dans la chanson d’Aznavour. Mais ils sont venus, ils sont tous là. Ils ont remis leurs parrainages à Jean-Louis Debré, encore tout heureux, lui, d’être là. Ils vont concourir. A gauche de l’écran, mesdames et messieurs, voici qu’entrent en pistes :

Gérard Schivardi (l’ai-je bien écrit ?), artisan, maire d’une commune rurale du midi et soutenu par le Parti des Travailleurs. Aux dernières nouvelles, c’est une formation trotskiste. On ne sait pas grand chose de lui ; il est probable qu’on n’en saura pas plus dans les prochaines semaines ;

Arlette Laguiller, employée de banque à la retraite, candidate multirécidiviste, porte-parole de Lutte Ouvrière, titre du journal d’un parti vivant plus ou moins dans la clandestinité et dont personne ne sait vraiment le nom exact. Personne n’en connaît non plus le véritable dirigeant. On dit qu’il se ferait appeler Hardy et qu’on peut le croiser une fois par an dans le parc d’un château. Mais je n’y ai jamais été invité ;

Olivier Besancenot, facteur à Neuilly sur Seine. On dit de lui qu’il vit en ménage avec une très « bo-bo » éditrice de Saint Germain des Prés. Il se présente pour la deuxième fois, malgré son jeune âge, et représente les Communistes Révolutionnaires. Tiens, il en existe encore ?

José Bové. De lui, que peut-on dire de plus ? Il est le paysan le plus people. Les méchantes langues, sur le Larzac, prétendent que le toit de sa ferme ne lui tombera pas sur la tête. Il a commis quelques déprédations sur le bien d’autrui, il est repris de justice. Il a eu à peine plus de 500 signatures, il est repris de justesse ;

Marie-George Buffet. Elle n’aime pas qu’on lui rappelle qu’elle a été le ministre bien sage et bien dévoué de Lionel Jospin entre 1997 et 2002 car, depuis, elle n’aime plus les socialistes. Elle s’est fâchée avec ses amis d’extrême gauche avec lesquels elle s’était pourtant si bien entendue pour dire non à l’Europe. En fait, elle a une grande ambition dans la vie : éviter de faire pire que Robert Hue. Ce n’est pas gagné. L’Histoire pourrait bien retenir d’elle qu’elle sera celle qui plantera le dernier clou sur le cercueil du Parti communiste et qui n’oubliera pas d’éteindre la lumière avant de refermer la porte, place du Colonel-Fabien ;

Dominique Voynet. Ce médecin anesthésiste a endormi les Verts. Pourtant, ils sont en général turbulents. Il faut dire qu’ils ont tellement eu peur que Nicolas Hulot se présente, qu’ils semblent ne pas s’en être remis… Quelqu’un leur a-t-il dit que M. Ushuaia a jeté l’éponge ?

Ségolène Royal. Elle a un problème avec les éléphants et ne pourra jamais se reconvertir en dompteur de pachydermes au cirque Pinder. Dommage, la plupart de ses amis prétendent qu’elle aura du temps libre dès le 23 avril. Chez ces gens-là, les amis sont caustiques. Les mêmes appellent son siège de campagne le « panier garni ». Est-ce à cause de la forte odeur de chabichou ? Vêtue de lin blanc et de probité candide, elle a conquis la « bravitude » sur la muraille de Chine mais cela semble devoir être son seul exploit cette année. Dans le cas contraire, François Hollande avouera-t-il qu’il ne peut pas être 1ère Dame de France ? Et pas uniquement parce que c’est un homme !

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