mercredi 16 mai 2007

Nicolas Sarkozy investi

Nicolas Sarkozy est le vingt-troisième président de la République française, le sixième en titre sous l’égide de la Constitution du 4 octobre 1958. Ce mercredi, lors d’une cérémonie sobre et digne, il a succédé au Général de Gaulle, à Georges Pompidou, à Valéry Giscard d’Estaing, à François Mitterrand et à Jacques Chirac. S‘agissant du fondateur de la Vème République, le nouveau chef de l’Etat a rendu hommage à celui qui, par deux fois, sauva la République. De ses deux successeurs, Georges Pompidou et Valéry Giscard d’Estaing, Nicolas Sarkozy a tenu à souligner à quel point ils oeuvrèrent pour faire entrer la France dans la modernité. Dans son discours d’investiture, prononcé au palais de l’Elysée, le président a évoqué le mérite qui fut celui de François Mitterrand en préservant nos institutions au moment où l’alternance politique, naturelle dans une démocratie, permettait à tous les Français de se retrouver dans celles-ci. De Jacques Chirac, qu’il a chaleureusement raccompagné dans la cour de l’Elysée et même applaudi au moment où sa voiture quittait la cour du palais, Nicolas Sarkozy a salué l’engagement en faveur de la paix et de la lutte contre le réchauffement de la planète.

C’est donc un jeune président qui dirige et gouverne le pays. Il a l’intention fermement affichée et maintes fois réitérées de piloter directement l’action de l’exécutif. Le gouvernement, conduit par François Fillon, aura la même obligation de résultats que s’impose le président de la République.

Nicolas Sarkozy a tenu à renouveler, sitôt investi, sa promesse de faire ce qu’il a dit qu’il ferait tout au long de la dynamique et puissante campagne électorale qu’il a menée et qui lui a permis de surclasser ses concurrents. A deux reprises, comme pour en souligner l’importance, le président a placé son action sous le signe du « respect de la parole donnée ». Il a affirmé sa volonté de répondre l’exigence morale de changement et de résultats que lui impose l’attente du peuple français. Par des propos de rassemblement et d’ouverture, Nicolas Sarkozy a su rassurer ceux qui doutent mais aussi, par des propos de fermeté, il a clairement indiqué qu’il n’oublie pas le mandat qui lui a confié « la France qui ne veut pas mourir », réaffirmant son attachement à l’identité de la France et à sa préservation.

Dans un style moderne, simple, dégagé des préjugés, Nicolas Sarkozy ouvre une présidence qui soulève d’immenses espoirs. Acceptons-en l’augure et gageons que les Français sauront lui donner une majorité parlementaire puissante mais aussi diversifiée et ouverte pour mener à bien la mission qui est désormais la sienne.

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