mercredi 14 mai 2008

Vlaminck : un instinct fauve

Depuis le 20 février et jusqu'au 20 juillet, le Musée du Luxembourg à Paris propose une exposition consacrée au peintre Vlaminck.



"Sur les cimaises du musée du Luxembourg, la déflagration Vlaminck est intense, mais brève. Champs orange, bords de Seine violets, cieux chauffés à vif, la première moitié de l'exposition est une formidable plongée en apnée dans une peinture de plein air pratiquée à l'instinct, entre culte voué à Van Gogh et ivresse de la liberté. Mais au tournant d'une salle - nous sommes à peine en 1907 -, tout s'écroule. Les natures mortes empruntent à Cézanne, les paysages anguleux aux expressionnistes allemands, les quelques portraits à Van Dongen. Tout manque d'âme, d'émotion, de spontanéité. Comme si Vlaminck, en voulant s'affranchir du fauvisme qui risquait de tourner au procédé, s'était condamné à tourner en rond. Cruauté du don qui s'échappe quand il s'agit de le dompter."
Sophie Cachon

Telerama n° 3035 - 15 mars 2008

C'est en effet, la période fauve de l'oeuvre de Vlaminck, avec cet éclatement de couleurs et de fulgurances qui m'a véritablement ébloui dans cette exposition.

Ci-dessous, mes coups de coeur :



LES RAMASSEURS DE POMMES DE TERRE, 1905



LE VERGER, 1905



CHALAND SUR LA SEINE AU PECQ, 1906



LE PONT DE CHATOU, 1906/07

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