mercredi 5 mars 2008

Continuons le changement !

D’ordinaire, ces quelques lignes que m’accorde le complaisant éditeur de La Montagne portent un titre emprunté à l’écrivain italien Camilleri, « Le cours des choses ». Cette semaine, je vous propose de poursuivre le cours des choses, le cours normal de celles-ci.

Dimanche, vous vous rendrez aux urnes pour choisir le maire de votre commune. Vous le ferez, j’en suis certain, avec le sérieux et la gravité qu’exige cette possibilité que nous offre la démocratie. La commune est la collectivité de première proximité, elle est, de toutes celles que compte la République, l’unité territoriale dans laquelle les Français se reconnaissent le mieux. De tous les hommes politiques, ceux qui leur sont les plus familiers sont le président de la République et le Maire.



A ce sujet, je conviens que la parallèle est périlleuse tant il est de bon ton sous certains cieux de prédire un vote sanction à l’égard de Nicolas Sarkozy. Au-delà de l’intérêt et de l’attachement que l’on peut porter au chef de l’Etat, je forme le vœu que ceux qui font ces prédictions en soient pour leurs frais. Pour trois raisons. Premièrement parce que c’est mentir aux Français que de leur faire croire que les municipales peuvent être le troisième tour ou la revanche des présidentielles. Les prochaines auront lieu en 2012. C’est bien assez. Deuxièmement parce que toutes les enquêtes d’opinion convergent pour indiquer que, dans leur immense sagesse, en dépit des pressions médiatiques, les électeurs ont décidé de « relocaliser » les enjeux du scrutin de dimanche. Enfin, troisièmement, parce que les Français, conscients des difficultés auxquelles ils sont confrontés, aiment la figure politique de l’élu qui travaille, du responsable aux manettes. C’est l’image que François Fillon, le Premier ministre donne de lui. C’est aussi l’image positive que donne, dans la ville chef-lieu de notre département, le maire de Tarbes, Gérard Trémège.




Rigueur dans les engagements, loyauté dans l’action, sincérité dans les relations, efficacité dans l’action, la fidélité dans l’amitié : ce sont les valeurs qu’incarne celui qui a conquis de haute lutte le siège de premier magistrat de Tarbes en 2001. De e mandat il n’a fait ni une sinécure ni un aboutissement personnel. Il l’a consacré avec détermination et, le plus souvent, panache au renouveau et au redressement d’une ville qui avait tant souffert de la glaciation dans laquelle l’avait enfermée la gestion précédente. Les Tarbais, qui ne sont ni sots ni aveugles, le savent bien et il serait logique qu’ils offrent à leur Maire sortant un nouveau bail de six ans pour poursuivre le travail qu’il a engagé.
Ici, c’est ainsi que les électeurs procèdent avec Rolland Castells dont ils apprécient à juste titre la valeur de l’engagement au service de sa ville et la force des convictions. Depuis 1989, le maire et conseiller général de Bagnères de Bigorre s’est identifié au destin de la commune et du canton, sachant se forger une popularité et susciter une adhésion qui dépassent les clivages.

Gérard Trémège, Rolland Castells : deux Maires pour lesquels le cours des choses ne saurait raisonnablement être interrompu !

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